Quartier du 13e arrondissement

Croulebarbe

Situé à l’extrémité nord‑ouest du 13ᵉ arrondissement, Croulebarbe est encadré par le boulevard de Port‑Royal au nord, le boulevard Auguste‑Blanqui au sud, l’avenue des Gobelins à l’est et la rue de la Santé à l’ouest【492475918203150†L45-L49】. Son nom rappelle la famille Croulebarbe : dès le XIIIᵉ siècle, Jean Croulebarbe y possédait vignobles et moulins【492475918203150†L55-L60】. Ancien hameau de Gentilly, le quartier fut annexé à Paris sous Louis XV【492475918203150†L58-L61】. Malgré sa petite superficie, Croulebarbe mêle héritage rural et industriel. La manufacture des Gobelins, où l’on tisse encore des tapisseries pour l’État, témoigne d’un savoir‑faire multiséculaire【492475918203150†L88-L90】. L’îlot de la Reine Blanche, groupe de bâtiments médiévaux, rappelle l’époque où les reines veuves venaient s’y retirer【492475918203150†L65-L70】. La Cité Fleurie accueille depuis la fin du XIXᵉ siècle des ateliers d’artistes installés dans des pavillons récupérés de l’Exposition universelle de 1878【492475918203150†L71-L76】 ; Gauguin et Modigliani y ont notamment travaillé. Dominant les rues, la tour Albert (1958‑1960) fut le premier gratte‑ciel parisien【492475918203150†L77-L79】. Le quartier conserve un esprit de village avec ses ruelles arborées et ses squares. Le square René‑Le Gall, aménagé en 1938 sur d’anciens potagers, offre un écrin de verdure très apprécié des riverains【492475918203150†L95-L100】. Entre patrimoine, culture et douceur de vivre, Croulebarbe constitue une enclave paisible et créative à quelques pas de la place d’Italie.